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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 23:56

Je voulais savoir si les branleurs de chez Orpi sont aussi mauvais que les incapables de Nexity et les guignols de chez Brosset. Parce que si les glands de chez Avis sont aussi nuls que les  ramollis de chez Citya, les empotés de M&B n’arrivent pas à la cheville des feignasses de Laforêt. Et comme les nazes de Century21 sont des mariolles en comparaison des gros manches de la Bou(r)ze de L’Immobilier, les mickeys d’Afico ne valent pas mieux que les bouffons d’Equuleus !

 

Ahhhhh, ça va mieux... je reviens de chez la notaire (qui est une copine) et je déménage bientôt...

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 18:41

... tu retourneras poussière (genèse 3:19 blablabla pour les croyants-poil aux dents-) . Sauf que la poussière je l’ai éradiqué de chez moi depuis 15 jours. Je me suis transformée en une tornade blanche qui nettoie tout du sol au plafond (heu 3,50m de plafond, j’suis pas assez grande même avec un escabeau pour nettoyer les poutres alors bon).

 

J’ai vidé les armoires, fais des lessives à tour de bras (nan je ne suis pas la mère Denis), trié, jeté, astiqué, aspiré, nettoyé, lavé, décapé... Ça me prend deux fois par an, il parait que ça s’appelle l’instinct de nidification...   Et donc, en ce lundi je rentre chez moi sur l’air de “hé ho hé ho je rentre du boulot” sauf que Blanche Neige c’est moi !

 

Imaginez-vous rentrer dans une maison tellement nickel que vous avez l’impression de rentrer dans un pavillon témoin avec ce plaisir total de vous poser le cul dans le canapé et profiter de ce moment de grâce (qui ne durera pas car on a tous des coins à merdouilles). Rien à faire (enfin pas de corvée) même la bouffe de la semaine pour le boulot était prête !

 

C’est avec ce plaisir non dissimulé que j’ouvre la porte et me dirige vers le séjour pour poser mon bouquin de la semaine (le programme TV, j’vous ai bien eu !) sur la table du salon recouverte d’une fine pellicule de poussière blanche... Ben heu...

 

...et puis je me dirige vers le coin bureau pour poser le courrier (aucune déclaration d’amour ni de demande en mariage, que de la facture, les copains). Et là, je reste stoïque, figée par cette vision de chaos. Le bureau en verre et mon tapis noir sont recouverts de bouts de parpaings, briques et plâtre. Mais que s’est-il donc passé ? Je lève les yeux et là une ouverture béante d’un mètre carré me permet de contempler le plafond du voisin.

 

Ah ben les travaux ont commencé chez le proprio... mais les dégâts sont chez moi. J’ai du restée 5 minutes pétrifiée/momifiée devant l’ampleur du sinistre avant de téléphoner au proprio. Et c’est en faisant demi-tour que je m’aperçois avec effroi que c’est la totalité de la maison qui est recouverte de cette poussière de gravas (mais sur le carrelage blanc et le comptoir de la cuisine, ça se voit moins...) et s’est infiltrée partout-partout-partout-partout-partout-partout et ce n’était pas une odeur de propre qui se dégage de l’appart’ mais de plâtre fraîchement tombé !

 

 

 

dégâts

Rien de cassé ? Nan, nan, à part le moral...

 

Je saisis le téléphone plein de poussière pour appeler le taulier d’une voix blanche (mon pavillon témoin s’est transformé en pavillon témoin à Haïti). Le proprio est un peu gêné mais comme il n’y a rien de cassé chez moi, ça le rassure. Il va faire le nécessaire (mettre une bâche pour la nuit, trop gentil - penser à lui tailler une pipe à la prochaine augmentation de loyer) et dès le lendemain il envoie des ouvriers pour reboucher le trou. Il me demande les clés pour effectuer les travaux. Mais que nenni mon con joli ! Je vais rester sur place pour voir les gros bourrins qui on descendu la cloison la remonter !

 

Mon premier réflexe a été de prendre des photos. Puis tel un zombie j’ai été demander de l’aide aux voisins pour déménager le bureau. Un bureau en verre et en angle avec l’ordi dessus (putain l’état du Mac !) Blanche-Neige elle ne sait pas faire tout de seule. Sur ce le taulier, arrive enfin et exceptionnellement me -gloria alléluia- serre la main, et constate les dégâts. Bon certes, y’a pas mort d’homme mais mon grand ménage de printemps est ruiné.

 

Ouais ben y’a de la poussière hein, c’est pas grave hein ? De la poussière ?! Ouais mais cette saloperie s’est invitée dans les moindres recoins. Je m’en apercevrais pas plus tard qu’en me brossant les dents avec des résidus de plâtre, qu’en m'essuyant le visage en faisant par la même occasion un masque à l’argile blanche -à ben non c’est du plâtre- et le pompon me coucher dans un lit où la couette a rejeté l’équivalent d’un tremblement de terre à Istanbul...

 

Heureusement que les voisins sympas m’ont filé des bâches en prévisions de l’arrivée des bourrins du bâtiment parce qu’il s’avèrent que les gars du bâtiment sont vraiment des gros bourrins.

 

Je n’ai pas vraiment bien dormi avec cette bâche ridicule pour masquer la misère (le proprio ayant sa maison à 20 km de sa boutique et sa madame ayant sans doute une femme de ménage, je suis le cadet de ses soucis, comme lorsque le volet roulant s’est coincé, que je ne captais plus la télé... il me sort toujours un texte de loi pondu tout frais par son avocat comme quoi il n’est pas res-pon-sa-bleuh).

 

Le lendemain, les gros bourrins du bâtiment arrivent (de l’ôt côté) et je les entend dire “han, c’est pas de ma faute”.  Ben non c’est de la mienne ducon ? Remontée comme un coucou suisse-allémand-ça va chier ! Je fais le tour du pâté de maison, (où au passage je croise une copine qui habite le quartier et m’a dit avoir vu un nuage de poussière dans l’après-midi) chercher les deux pinpins pour qu’ils viennent réparer les dégâts.

 

batiment

Le fantasme : Je viens vous reboucher le trou madame...

 

Ah ben j’suis tombée sur la belle équipe hein, un p’tit jeune qui bafouille “onésincéreumendésolés” et son arpète, une sorte de nain de jardin avec une énorme fraise tagada à la place du pif. Donc l’alcoolisme chez les manœuvres ce n’est pas une légende... 

 

batiment2

La réalité : Hin !

 

C’est seulement armé d’une balayette que Joyeux (à sa face rubiconde, il doit bien lui rester encore deux grammes dans chaque bras) vient épousseter le tapis, pendant que le p’tit jeune sincèremendésolé surveille de l’autre côté de l’ouverture sur son échelle. 

En trois heures ils m’ont fait une belle rustine sur le mur qui évidemment n’est pas raccord avec la pièce. Inutile de demander au taulier de repeindre la totalité de l’appart’, il va encore dénicher une loi comme quoi le chantier est à ma charge...

 

D’après vous à quoi j’ai occupé mes soirées durant toute la semaine ? C’est avec nettement moins d’entrain que j’ai repris le torchon à poussière et l’aspirateur... J’ai refais le grand ménage mais en pire car la poussière continue de tomber et les travaux ne sont pas terminés (et vu les deux flèches qui œuvrent de l’autre côté j’ai une confiance plus que limitée).

 

Oui, la cloison c’était un galop d’essai... car vendredi matin je me réveille la bouche plâtreuse et il n’y a que 16° chez moi... et plus d’eau chaude. La vraie coupure de chaudière c’est pour la fin du mois où j’irais donc nicher ailleurs ! Alors qu’est-ce qui se passe encore ?

 

La chaudière s’est donc mise en sécurité toute seule dans la nuit. Après une toilette à l’ancienne, je m’habille et va rendre visite à ma chaudière qui est située de l’autre côté. Ah ben oui, le charme de l’ancien et de l’atypique toussa... Sauf que l’accès au local chaufferie est condamné par l’échafaudage. Je pars travailler avec 17 de tension en laissant un message au proprio pour qu’il fasse le nécessaire. Les travaux sont chez lui et c’est moi qui suis emmerdée, un comble !

 

Dans la matinée, le taulier me rappelle en me demandant tout d’abord si j’ai bien payé mon contrat d’entretien de la chaudière -je rêve !- avant d’aller lui-même remettre la chaudière en route. Apparemment ça fonctionne, apparemment les deux pinpins qui font les travaux ont déposé tout leur matériel sur la bouche d’évacuation extérieure de la chaudière, comme prévu elle s’est mise en sécurité, au pire elle pouvait exploser !

 

Pour avoir découvert ce site* cette semaine, je me demande si ce n’était pas prémonitoire...

 

Prochain épisode : le gentil propriétaire va-t’il faire un geste envers sa locataire pour tous ces désagréments ? Où va-t’il péter pour de bon la cloison afin de s’agrandir et me foutre à la porte ? 

 

 

*entrez votre nom et votre adresse (ou mieux l'adresse du proprio) et admirez le spectacle. Ca marche avec Google Earth et Google street wiew (donc si vous êtes planqués en pleine cambrousse ça ne fonctionne pas).

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:12

 

Je vais de moins en moins au cinéma : mes raisons ?

 

Question de budget (à 8,60€ la séance, “ils ne se mordent pas les oreilles” ou “ils n’attachent pas leur chien avec des saucisses”, voir graphique ci-dessous).

 

tarifciné

 

Question des films proposés : entre le nanard franchouillard, la superproduction ricaine, le prix du public, le prix de la critique, le film d’auteur. Le choix est si large que mon esprit critique n’accorde pas beaucoup de grâce 

 

Question de lieux : les super-mega-cégéher avec salle de jeux, odeur de graillon de pop-corn et son dolby-surround-stéréo qui me démonte les conduits acoustiques et surtout le public qui va avec... son téléphone portable.

 

Résultat, la cinéphile que j’étais il y a encore une dizaine d’années hésite maintenant à fréquenter les salles obscures par crainte de se délester de 8,60€ pour une daube (qui fera un bon nanard du dimanche soir dans deux ans), déteste la populace qui fait schurlp avec son coca entre deux envois de SMS.

 

messageciné

Vos gueules !

 

Mais hier je me suis fait deux films ! J’ai explosé mon quota de pellicule pour 3 ans les coupaings !

 

Deux films, deux cinémas, deux ambiances... Mais ne comptez pas sur moi pour la critique y’en à deux qui la font très bien ici et (un même film, deux avis).

 

Première séance : "Intouchables" au méga-cégéher.

 

Mega

Bientôt en vente : le pop-corn en 3D !

 

Le caissier me propose quelque chose à boire ou à manger pour 20 cts de plus. 

Je lui rétorque qu’on est au cinéma pas au McDo (j’suis pas fine).

Dans la salle, c’est un brouhaha incessant, faut dire qu'avec le tunnel de pub à 10 000 watts qu’on nous balance dans les escourdes, faut avoir de la voix pour couvrir le bruit d’un 747 au décollage. Infernal, j’ai du me boucher les oreilles pendant... ben les 20 minutes de réclame.

 

Le film commence mais ça continue de discuter. Ben, faites comme chez vous ! J’ai beau soupirer et me retourner vers la greluche qui a son portable en veille sur ses genoux (effet lampe de poche qui me parasite), rien n’y fait. Quant à la gamine devant moi qui se lève et se rassoit, j’ai envie de l’assommer avec mon sac à main ! Ça ne me change pas du basketteur qui vient toujours s’asseoir habituellement devant moi...

 

Bref le générique de fin vient de commencer qu’on rallume les lumières et tout le monde déguerpit. Et moi, si j’ai envie de voir le générique jusqu’au bout ? Oui, ça m’intéresse de savoir si c’était tourné avec une Louma ou une Steadycam... Oui, j’aimerais bien savoir de qui était la musique... Et ben à part se lever pour laisser passer les blaireaux et se contorsionner pour apercevoir la fin du générique qu’il y a déjà la femme de ménage qui vient ramasser les gobelets vides...

 

Deuxième séance : "L’exercice de l’état" au cinéma d’art et d’essai les Studs. C’est un peu moins cher et c’est carrément abordable si on est abonné. Chose que je ne fais plus depuis des années car si pendant de nombreuses années les Studs ne proposaient pas de blockbusters américains, le programme restait varié sans tomber ces derniers temps dans le moyen-métrage politique coréen sous-titré en serbo-croate !

 

Studio-Cin-mas-in-Tours-F-007

Une ancienne chapelle reconvertie en cinoche Youhou !

 

Et puis j’ai habité de nombreuses années à côté des Studs, j’aurais pu y aller en pyjama hahaha. Et surtout, ils organisaient une fois par an au début de l’été une nuit du cinéma absolument géniale avec pléthore de films cultes, ovnis et Tex Avery agrémenté d’un buffet campagnard gratuit à chaque entracte. Ça se terminait vers 6 h du mat’ avec un bon film d’horreur pour rester éveillée...

 

Aux Studs, pas de coca, pas de pop-corn, pas de parking géant (si mais pour les vélos) et la séance commence de suite (on nous épargne les 20 mn de pub, même si pendant un temps, il y eu de la pub, y’avait toujours un rebelle dans la salle pour hurler “à chier la pub !”).

 

Contrairement au cégéher, le public ici chuchote bien avant le début du film et lorsque la projection commence, on entendrait une mouche se branler avec un gant de crin. Le premier qui l’ouvre, même discrètement, il se prend un gros CHHUUUUT. Et celui qu’on chope avec son téléphone portable, on l’étripe !

 

Évidemment, le public ici c’est du prof, du syndicaliste, de l'artiste engagé, du cultivé, de l'intello. Rien que les conversations dans la file d’attente, ça cite télérama... 

 

Et aux Studs quand le générique de fin défile, on ne rallume pas la lumière. Personne ne va se lever avant d’avoir lu le n° de visa d’exploitation (sinon il se fait égorger). Une forme de respect ou de savoir-vivre au cinoche qui me plaît bien.

 

Bon, évidemment à peine sorti, ça débrieffe sec. On est là pour se cultiver alors c’est à qui aura retenu le nom de l’acteur inconnu, apprécié la construction du scénar, vu le message diffusé en double lecture... et là ça me barbe...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notice technique  

 

Louma

Une caméra "Louma"

 

 

steady

Une steadycam

 

 

projectionniste

 

Un projectionniste...

 

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 20:03

Janvier 2002, les euros remplaçaient les francs dans nos porte-monnaie. Les prix affichés étaient loin d’être ronds car il s’agissait juste d’une conversion de monnaie. Ça n’a pas duré (et on s’en doutait) il suffit de prendre, à présent, n’importe quel prospectus de pub pour voir s’afficher les “seulement 499,90€” pour une télé (au hasard, Balthazar). 

 

Il m’arrive parfois de faire la conversion : tiens une paire de chaussures à 79€ (ça nous fait quand même plus de 500 balles pour des pompes même pas haut-de-gamme, faut pas déconner...) Et la bouffe ? Un pain un peu spécial c’est 10 francs. Vous auriez mis 10 francs dans un pain fantaisie ? Un paquet de clopes (pas bien) : 37 francs. Par contre mon salaire est bloqué depuis 2006 (je vous le donne en francs et vous faites la conversion en euros ?) 

 

Bref, 2005, référendum pour le traité établissant une constitution pour l’Europe. A l’époque, par le biais de mon blog je m’étais écharpée (des échanges bien vigoureux) car j’avais publié la lettre “l’Europe des crétins” de Michel Onfray avec des jeunes gens aux Weston bien cirées...

 

Pour mémoire, je remet la lettre : (et après on cause) 

 

L’Europe des crétins 

Les gens qui vont voter Non à la constitution européenne sont des crétins, des abrutis, des imbéciles, des incultes. Petit pouvoir d'achat, petit cerveau, petite pensée, petits sentiments. Pas de diplômes, pas de livres chez eux, pas de culture, pas d'intelligence. Ils habitent en campagne, en province. Des paysans, des pécores, des péquenots, des ploucs. Ils n'ont pas le sens de l'Histoire, ne savent pas à quoi ressemble un grand projet politique. Ils ignorent le grand souffle du Progrès. Ils crèvent de peur. Jadis, ces mêmes débiles ont voté non à Maastricht ignorant que le oui allait apporter le pouvoir d'achat, la fin du chômage, le plein emploi, la croissance, le progrès, la tolérance entre les peuples, la fraternité, la disparition du racisme et de la xénophobie, l'abolition de toutes les contradictions et de toute la négativité de nos civilisations post-modernes, donc capitalistes, version libérale.

L'électeur du Non est populiste, démagogue, extrémiste, mécontent, réactif. C'est le prototype de l'homme du ressentiment. Sa voix se mêle d'ailleurs à tous les fascistes, gauchistes, alter mondialistes et autres partisans vaguement vichystes de la France moisie, cette vieille lune dépassée à l'heure de la mondialisation heureuse. Disons le tout net : un souverainiste est un chien.

En revanche, l'électeur du Oui est génial, lucide, intelligent. Gros carnet de chèque, immense encéphale, gigantesque vision du monde, hypertrophie du sentiment généreux. Diplômé du supérieur, heureux possesseur d'une bibliothèque de Pléiades flambant neufs, doté d'un savoir sans bornes et d'une sagacité inouïe, il est propriétaire en ville, urbain convaincu, parisien si possible. Il a le sens de l'Histoire, d'ailleurs il a installé son fauteuil dans son sens et ne manque aucune des manies de son siècle. Le Progrès, il connaît. La Peur ? Il ignore. Le debordien Sollers, le sartrien BHL et le kantien Luc Ferry vous le diront.

Bien sûr le Ouiste a voté oui à Maastricht et constaté que, comme prévu, les salaires s'en sont trouvé augmentés, le chômage diminué et fortifiée l'amitié entre les communautés. Le votant du Oui est démocrate, modéré, heureux, bien dans sa peau, équilibré, analysé de longue date. Sa voix se mêle d'ailleurs à des gens qui, comme lui, exècrent les excès : le démocrate chrétien libéral, le chiraquien de conviction, le socialiste mitterrandien, le patron humaniste, l'écologiste mondain. Dur de ne pas être Ouiste...

Citoyens, réfléchissez avant de commettre l'irréparable !

Michel ONFRAY

 

flingue

 

J’ai reçu comme tout le monde le traité, je l’ai lu, c’était imbitable. Personne pour m’éclaircir la loi sur l’avortement à Malte (si, si) et autres fantaisies à base de centrales nucléaires. Bon, en fait, c’était un condensé pour la libre circulation du pognon, des personnes (mais qu’on reconduit quand même chez eux). Enfin, rien pour faire espérer des jours meilleurs, vu du bout de mon nez. J’ai voté non (balancez-moi des pierres virtuelles mais j'étais pas la seule...) et puis le oui est passé quand même, en force, dis-donc ! A se demander pourquoi on a voté pfff...

 

Aujourd’hui, je ricane... devant ce bordel monstre. Crise économique ouiiiiiiiiiiii mais gestion de merde. Je ne suis pas comptable mais jusqu’à présent mon banquier (enfin la louloute qui s’occupe de mon compte) me fout la paix (j’ai pas assez de sous pour investir et j’arrive à réfréner mes pulsions de pains spéciaux pour ne pas être systématiquement à découvert, même si le patron nous paye de plus en plus en retard). Donc, je ne suis pas comptable, mais je sais jongler.

 

Alors, les chefs des zétats zeuropéens, on peut savoir comment ils s’y prennent pour ruiner un pays ? Un manque de compétence sans doute ? L’appât du gain ? Oui l’euro a fait des heureux. Rappelez-vous de l’Espagne lorsqu’ils sont rentrés dans le giron européen... Bon maintenant ils déchantent. Alors à qui le tour ?

 

Je ricane, mais je ricane jaune... L’année dernière, plan de licenciement où je travaille (de justesse pour ma pomme grâce à ça), des amis qui sont patrons/entrepreneurs (oui je ne fréquente pas que des syndicalistes gauchos hinhinin) qui déposent le bilan ou qui ne se paient pas depuis des mois. Certains qui reprennent des boîtes avec des supers bilans mais leur banque leur refusent 3000 € pour changer un camion. Frileux les banquiers ? Ben ça dépend avec qui...

 

J’ai juste envie de dépecer un trader, d’étrangler un jeune banquier avec sa cravate Hermès, de leur filer ma paye en leur disant “tu te démerdes avec ça !”. Et de plonger un homme politique dans la vraie vie, dans le bus à 7h49, à se vider de son sang aux urgences, à poireauter à la caisse du supermarché et à se faire sermonner par le banquier parce qu’il se sera autorisé un restaurant et un ciné de trop dans le mois !

 

J’ai aussi la crainte qu’on nous demande de cracher au bassinet pour réparer leurs conneries à tous. Mais avec quoi bordel ?! Les impôts n’ont pas augmenté me direz-vous, mais en abonnée du Canard Enchaîné, les taxes diverses et variées ont explosé et les frais médicaux c’est “on soigne les pauvres et on guérit les riches”

 

Même les plus grands profs d’économie y perdent leur latin dans cette crise économique. Posez-leur une question comment fonctionne la Bourse, ils vous répondront : “Heu... c’est comme l’aspirine, on ne sait pas comment ça marche mais ça marche”.

 

Le projet de l’Europe est sorti d’une vision extatique politicienne mais en ce qui nous concerne on l’a dans le c... (et profond !)

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 18:42

Un samedi soir, alors que je m’étais concoctée un plateau téloche, cette saloperie de TNT affiche un “no signal”. Pour une fois, que j’ai une soirée planplan voire mémérisante (manque plus que le chat sur les genoux, la robe de chambre et les bigoudis !) mon programme est chamboulé. Au bout d’une demi-heure de débranchages-rebranchages, de re-programmation, une amie me téléphone pour me demander si j’ai la télé. Ok, j’ai compris c’est “no signal” et écran noir sur tout le département.

 

tdf4

 

Inutile pour cela de se ruer sur le site TNT ou de les appeler c’est toujours TDF (prendre une voix très IIIème république : TéléRadioDiffusionDeFrance) qui a le monopole de la diffusion.

 

A ce sujet je plains les personnes âgées qui se retrouvent sans télé et sans savoir à qui s’adresser.

 

Sur le site TDF (très jouli, avec des petits nenfants, des champs de marguerites et des gens qui sourient, ce qui n’est plus mon cas depuis 1/2 heure) il y a la possibilité de savoir en tapant votre adresse si il y a “des évènement éventuels sur votre commune”. Evidemment, il n’y a jamais aucun “incident en cours”.

 

Je rempli donc le formulaire internet de 5 pages (de la configuration TNT à la pointure du soutien-gorge) pour accéder enfin au formulaire pour signaler le problème de réception. Je n’ai pas fait dans la dentelle, ni dans le champs de marguerite, j’étais bien vénère !

 

tdf2

 

En plus de leur signaler qu’il y en avait plus que marre des coupures intempestives, j’ai demandé des précisions pour le chèque de redevance, à savoir si il fallait marquer dessus “no signal” ou “rediffusion”.

 

Sur ce, cou-cou-che panier pa-pattes en rond après avoir aboyé sur les techniciens palmés de TéléRadioDiffusionDeFrance.

 

Le lendemain, c’est rentré dans l’ordre mais ça m’a quand même bousillé le samedi soir (et celui des tourangeaux téléphages).

 

Je me barre en vacances j’oublie tout... 

 

15 jours plus tard, je découvre que TéléRadioDiffusionDeFrance a répondu à mon mail (10 jours après la coupure) en ces termes :  

 

Madame, Monsieur, 

 

Nous avons bien reçu votre questionnaire concernant un problème de réception TV/Radio et nous vous en remercions.

 

Après enquête, TDF a effectivement constaté une panne de diffusion sur ses équipements dans votre zone de couverture. Nous vous confirmons qu'une intervention technique a été lancée afin de rétablir la situation dans les meilleurs délais. 

 

Toutefois, à l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de vous préciser une date et une heure de rétablissement. Nous vous remercions de votre compréhension.

 

Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée par cette coupure de service.

 

Ça sent le mail personnalisé hein ? Ouais, ben ça fait belle lurette que la télé remarche. On va pas les remercier pour leur diligence (ces blaireaux). C’est bien la peine de se cogner 5 pages pour décliner son pedigree et avoir une réponse bateau.

 

regie

 

Et dimanche soir, avant de reprendre le taff, je me soigne avec un plateau TV pour la clôture du Festival de Cannes. A peine ai-je posé mon plateau qu’un “no signal” s’affiche ! Là, c’est bon, direct sur le site de TéléRadioDiffusionDeFrance la bave aux lèvres et les yeux injectés de sang. Dans la case “où se trouve votre émetteur ?”, j’ai marqué : celui où les techniciens s’astiquent le pingouin ! 

 

tdf5

 

Au bout de 3 jours sans télé (mais en fait on vit très bien sans, c’est juste parfait pour soigner les tendinites au cerveau) j’appelle (à 0,15 € la minute) TDF. La standardiste, que je soupçonne d’être blonde, me fait répéter tout ce que j’ai marqué dans le mail de signalement (grrr). Comme elle doit avoir le vernis à ongles qui sèche elle met trois plombes pour tout noter. 

 

Je lui précise d’un ton sarcastique que j’espère qu’ils ont changé de technicos car lorsque je travaillais à la TV à chaque fois qu’un technicien de TDF passait, on était sûrs de ne pas pouvoir diffuser le journal. Cette gourde me répond : mais c’est pas les techniciens de France3 qui vont venir. Pfff...

 

tdf1

 

Après l’avoir bien pourrie verbalement, je décide tout de même de faire un tour chez l’installateur TV-antenniste du quartier avec mon décodeur sous le bras. Là, je me retrouve entourée d’une demi-douzaine de techniciens qui y va de son diagnostic. Je ressors de la boutique avec un décodeur pro à 40 €.

 

tdf6

 

Hahem... et qui marche très bien... (sifflotement innocent)

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 20:04

Youpi ! C’est le ouikend ! Enfin c’est le ouikend, du FN, en Touraine. (un peu de rimes et de poésie dans ce monde de brutes...)

 

Bah, les zamis, des zélicos qui survolent la ville comme à Los Angeles, des flics équipés Robocop à chaque coin de rue, on se sent en sécurité pour faire les soldes hein...

 

Arrivée à la maison, j’allume la téloche pour les infos régionales (sachant de Marine et son gros con de father papa -merde si ça trouve les ordis sont surveillés !- arriveront que demain matin) et là, une journaliste (apparemment les chaînes nationales ont même envahi les boulevards avec leurs camions-relais, mais je ne vais pas aller vérifier), donc la journaliste, se veut rassurante pour la population tourangelle (avec derrière elle des fourgons blindés de CRS) car la préfecture de la ville a tout prévu pour que ce congrès (et les manifs qui vont avec) se passe bien, qu'elle dit la journaliste...

 

Ouais, quand on voit ce qu’il s’est passé à la Préf’ le 1er janvier, ça rassure moyen...

 

Et en plus, ils futés à la Préf’, ils ont donné des autorisations exceptionnelles d’ouverture aux boutiques du centre ville pour les soldes, dimanche (j’y vais pas, j’y vais pas).

 

prefectureTours

 

 

article du journal Marianne

paske faut pas compter sur notre torchon régional pour sortir des révélations. Sont bien meilleurs pour nous beurrer la raie conter les futurs héros de l’AEDLP.

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 18:50

Alors on digère comme une otarie échouée sur la banquise ?

 

En feuilletant les pubs des grandes enseignes avant les fêtes, je me suis fait la remarque que franchement les traditions, c’est fait pour ceux qui manquent d’imagination...

 

D’ailleurs ma future-ex-belle-mère de l’époque avait suivi à la lettre le menu d’un Noël chez beaufland...

 

Apéritif : le pétillant, son monceau de petits fours chauds -et gras de chez Belin- et ses 3 plateaux de toasts aux œufs de lump. C’est salé, ça donne soif, tu bois, t’éponges...

La douzaine d’huîtres avec le pain de seigle, beurre et vin blanc sec.

La tranche de saumon fumé et les toasts beurrés.

Le foie gras (enfin erzast, un tranchounette ronde qu’on n’a pas de mal à tartiner sur les toasts de pain mie -et son joli présentoir en argent qui prend pas de place-) et un vin blanc moelleux bas de gamme.

 

Déjà t’as bouffé l’équivalent de ton pain d’une semaine, rien qu’en entrées...

 

Le clou du repas : la dinde et ses marrons. Tellement sec que tu te dis, si je pète, ça va faire de la poussière ! 

 

Pour épater les convives, Monique, elle te sers un trou normand. On veut ma mort ? En tout cas, à l'odeur, c'est pas un rince-doigts...

 

Suit le plateau de fromage (y’a plus de pain ? dommage...) et la bûche à la crème au beurre parfum chocolat synthétique. 

 

Les invités sont enchantés, ça c’est un vrai repas de Noël... Ouais pas comme le sapin... enfin le yucca et sa guirlande. Elle s’est lâchée, Monique, entre la déco et la bouffe, heureusement qu’on avait dit pas de cadeau... Et pour finir un p’tit chocolat à la liqueur ? Vous en avez pas fourrés à l’Aspégic ?

 

Ça c’était pour le soir du réveillon. 

 

Le lendemain matin, réveil avec la langue collée au bois de lit, j’avise le saint-Graal dans la cuisine : une bouteille de Perrier. Erreur et horreur, c’était la gnôle pour le trou normand.! Depuis ce jour où je me suis grillée bêtement les quelques neurones de vaillants en ce lendemain de fête, j’ai décidé que chez moi les noëls seront carrément plus funs !

 

décomaison

 

Allez, c’est Noël, c’est cadeau !

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 19:45

Demaaannnnnnndez le programme ! 

 

Toute ville, voir bourgade se doit d’avoir un festival ou un son et lumière dans les ruines du châtiau. Et c’est particulièrement l’été qu’on nous gâte... enfin qu’on nous gâtait.

 

Paske ça fait 4 ans qu’on nous a remplacé un festival joyeux et populaire (quand je dis populaire, ça veut dire accessible à tous) par un conglomérat d’inepties toutes plus intellos et chiantes les zunes que les zautres. Mais ça n’engage que moi (et pas mal de potes aussi...)

 

Avant on pouvait goûter à toutes les spécialités culinaires des associations en bord de Loire et se taper des barres de rires dans une 4 CV transformée en cinéma familial

 

Maintenant rien que le programme donne mal à la tête. Et ils ont remplacé la traditionnelle buvette par le rectum bar (si, si ça existe !). 

 

rectum-bar

 

 

Ne cherchez pas à vous gondoler après une journée de travail : tout spectacle est une expérience. De préférence avec des noms de troupes imprononçables comme la compagnie Öswtrhaj et ses exposés jubilatoires. haaaaa... et ça cause de quoi ? 

 

Et ben ce sont des courts-métrages aussi étranges que poétiques, oniriques, féeriques, énigmatiques. Ah wé, je vois (enfin j’ai déjà vu lors d’une expo). C’est un moniteur (une petite télé quoi) qui diffuse en boucle des images saturées et un son à chier. Les plus aguerris (enfin les amateurs de performance -je cherchais le nom-) arrivent à reconnaître les fameux poèmes de Djörk Waxtwi mis en image par Jean Jano. Tu m’en diras tant ! Jamais entendu parler de ce talentueux vidéaste-poético-branleur et j’ai surtout pas envie de connaître le cintré qui se prend pour un artiste.

 

Ne cherchez pas non plus d’exposition : il s’agit d’installation. Inutile de savoir peindre, dessiner ou photographier pour reconnaître des vis et des boulons disposés plus ou moins judicieusement sur un vieux matelas taché. Vous voulez participer ? Allez aider le collectif Carré Jaune à coller des post-it sur les vitrines et devenez vous aussi un artiste ! Trop fun !

 

Ceci n’est pas un concert mais une rencontre musicale. Avec une machine à gargouillis qui répète en boucle mort-baise-faim et qui s’applaudit toute seule. Fantastique ! Plus besoin du public, je me casse !

 

Non, en fait depuis qu’on nous a imposé ce festival des zarts dans la ville, je boycotte cette manifestation. Et oui ! que j’ai répondu à la connasse qui fait les sujets sociaux-culturels à la tivi, je n’y connais rien en art contemporain et pourtant je me suis bien éclatée au Moma de San Francisco (muséum d'art moderne, ignare de journaliste !).

 

Va comprendre... j’ai du être traumatisée par mon voisin qui construits des machines qui clignotent avec des poupées barbies décapitées ! Ou alors c’est parce que j’aime Klimt et que ça parasite ma réflexion trop classique c’est ça ? Ou alors y’aurait pas plutôt une grande partie de foutage de gueule dans ce festival de merde ?

 

Si quand même... lorsque certains spectacles sont interdits aux moins de 12 ans parce que les danseurs se retrouvent à poil en fin de spectacle et simulent l’acte copulatoire. Alors amateur d’art contemporain ou obsédé sexuel sous couvert de cul-ture ? Bougez pas, j’ai la réponse ! Et que toute cette intelligentsia (on-est-cultivés-et-on-tient-à-le-faire-voir) se retrouve ensuite autour d’une coupe pour s’astiquer le pingouin et s’esbaudir par tant de créativité, là je ricane.

 

vernis

 

Et je ricane encore plus fort, lorsqu’une amie me propose un vernissage d’un artiste maudit que je refuse poliment (surtout parce que j’en ai marre des expos où on croise tout le gratin qui sous couvert d’expo viennent s’empiffrer de petits fours comme l'autre grosse vache de journaliste).

 

Donc ma copine, cette truffe (c’est elle qui le dit) a écouté religieusement la logorrhée (diarrhée verbale) du maître avant de s’en jeter un direct dans le gosier. Puis cherchant un endroit pour poser sa coupette, elle avise cette table un peu haute à son goût. Silence dans l’assemblée : elle avait posé son verre sur la sculpture. Une table noire ! Rhalalala... on en rit encore !

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 17:25

Vendredi en fin d’aprème je pars chercher mon “eau de parfum” commandée chez Sefora. Je me déleste de 60 € et la vendeuse me tend le petit sac en précisant avec un large sourire commercial :”je vous mets quelques échantillons”. Comme d’habitude, elles sont sympas chez Sefora... Je repars à bicyclette.

 

Arrivée à la maison, je déballe mon paquet et là :

sefora3

... moi qui m'habille en 14 ans...
sefora2 

Je lui aurais bien tartiné cette crème sur le museau !

 

J’ai eu le même réflexe que Daniel Gélin dans “La vie est un long fleuve tranquille” lorsqu’il reçoit la lettre de sa maîtresse :

 

- la salooooooope, la saloooooooope, la saloooooooope...

sefora 


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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 22:28
Lundi soir, soirée des zadieux... oui, celui qui me coupe et coiffe les tifs depuis trois décennies prend sa retraite... bouhouhou... Je n’étais pas majeure lorsque je suis allée chez lui la première fois. Et ce fut le seul de la ville a réussir une coupe au carré sans que mes petits camarades me comparent à Mireille Mathieu ou Chantal Goya !

coiff


Du coup je suis restée fidèle, mais aujourd’hui c’est la fin des bigoudis. Ca va être la quête du graal pour trouver celui qui vous accepte pratiquement sans rendez-vous, vous fait exactement ce que vous voulez (et qui vous va) et surtout durant les 30 minutes maximum où il s’occupe de vous : fermer sa gueule !

J’ai testé parfois d’autres salons typiquement féminins, archis bondés de mémères où ça piapiatte de la communion du p’tit dernier ou/et du mariage de la grande. Je passe sous silence les salons franchisés avec des djeunes coiffeuses habillées de noir qui n’ont font qu’à LEUR tête, ne pouvant écouter vos désirs tellement la musique est forte.

Ma soeur a eu le malheur de dire une fois “faites comme vous voulez” de ses cheveux blonds et très longs à la coiffiste-visageuse d’un salon renomé, trop excitée de donner libre cours à sa créativité hystérisque et capillaire. Résultat : quand j’ai vu ma frangine, j’ai cru qu’elle avait été chez le toiletteur et hésité entre le caniche abricot et le cocker abruti ouaf !


clebs

Et la seule fois où j’ai fréquenté le salon des rombières de mon quartier (pour cause de coupe de cheveux incompatible avec une minerve) la taulière a mis deux heures pour me couper 2 centimètres et m’a raconté sa vie entre deux sanglots. Heureusement j’étais sous morphine...

Donc lundi dernier, champagne et p’tits fours chez mon coiffeur. Le salon est bondé mais je ne connais personne. Par contre, que ce soit vernissage ou pot de départ, c’est toujours les mêmes vieilles grosses emperlousées qui sont à se baffrer au buffet ! Après quelques amabilités échangées avec la madame du coiffeur, elle me refourgue discrètement celui qui lui tenait les mèches... une demoiselle un damoiseau d’un certain âge avec une voix haut perchée qui se plaint de l’humidité régionale. Bref, je suis tombée sur la tafiole de service qui a émigré de sa Normandie -si sèche huhuhuhu- pour venir se faire défriser en Touraine...

Mais depuis un certain temps, je matte une tête connue qui me matte elle aussi. Et puis les mèmères emperlousées se ruent sur le buffet sucré. Vite un toast au saumon ! Et on se retrouve avec Alex... mais oui, bien sûr le matteur,  c’est Alex, l’ancien arpète du coiffeur. Moi, j’ai les cheveux qui poussent mais lui c’est le bide ! Et on papotte tous les deux comme on a jamais papoté dans le salon.

C’est alors qu’une grande perche BCBG (nan, pas BeauCulBelleGueule, BonChicBonGenre), vient lui faire la bise... mais c’est qui cette greluche ? Ca y est ça me revient, c’est la fille de mon coiffeur... La p’tite purge charmante petite fille qui venait beugler trépigner faire ses caprices devant les bacs à shampoings... Bah putain, elle a grandi, la bougresse ! Alors qu’Alex lui pose la question standard : qu’est-ce que tu deviens ? (lui qui a du pratiquement la connaître à la conception -et moi ausssi merdalor) nous avons droit à ce discours -c’est bête, les fauteuils sont tous sous les (grosses) fesses des mamies- heureusement que j’en étais à mon second verre de tchamp’, car c’est éNAURme...

Voilà que qu’elle nous a sorti la Caroline : (un CV, un plan de carrière, une bio...)

Caroline : - "Je suis maman depuis 9 mois, mais c’est vrai j’ai pris mon temps, j’ai bientôt 30 ans, le troisième est prévu pour 2011" (nota : elle en était au premier)

Alex - "ah... t’as tout programmé"
Moi : ...
Caroline : - "Il faut bien choisir le père. Ceci dit Frédéric est quelqu’un d’exceptionnel. Nous habitons Rambouillet, il travaille à la mairie et grâce à ses contacts, j’ai travailllé à la ville. Mais honnêtement, s’il est formateur d’avoir ce type de poste, j’ai du batailler pour que me faire accepter par les zouvriers.-tu métonnes !- De toute façon, il est inutile pour le moment de se créer un réseau afin d’accéder à un poste plus valorisant, étant donné que les prochaines zélections auront lieu en 2014".

Alex (coiffeur à Fouzy-les-deux-Pognes)- "ben wé..."

Moi (intérieurement) - "Nom d’une bite, je suis en face d’une Rachida Dati blonde !"

Alex : -"et ton frère ?"

Caroline (avec assurance éclaboussante) : -"Guilllllllllllllllaume ! Toujours à Bruxelles (des frites ?) au parlement européen bien sûr ! Sa compagne (s’occupe des moules ?) travaille pour le laboratoire Kiveuduflouz & Pognon pour la fameusssssssssse grippe."

Ben si son frangin est aussi motivé que Rachida...

Bon, le but de la soirée n’étant de rivaliser avec la réussite époustoufflante de Mâdâme Caroline, je m’éclipse en m’excusant car mes gamins m’attendent à la maison menottés au radiateur avec deux lexomil dans le corps (c’est ma préférée étant donné que je n’ai pas d’enfants et que par ces temps ils seraient plus probablement chez un oncle pédophile hinhinhin).

Alex me fait un clin d’oeil, ayant compris mon second degré étant donné ma vanne de tout à l’heure.
Replay  :  Une ancienne cliente était venue un peu avant l’arrivée de Caroline lui demander pourquoi il y avait autant de coiffeurs installés dans les galeries marchandes, j’avais mis mon coup de peigne, en disant que les banquiers prêtaient plus facilement aux coiffeurs qu’à d’autres professions. Et lorsqu’il m’a demandé quelle profession ? J’avais répliqué :
- dans la même branche (huhuhu), j’ai une amie qui se bat pour faire de l’élagage et du débroussaillage ! 

Caroline étant venue ensuite nous beurrer la raie (sul’ côté) avec son onguent.

J’adore, j’admire... (nan, j’déconne aussi mais c’est la fièvreuh) je ne sais plus... ces gens qui planifient tout, et surtout leur fulgurante réussite (sauf les zemmerdes.. hein ?) Parce qu’après cette bonne soirée qui m’a donné l’idée de cet article, je n’avais pas planifié que j’allais me choper une bonne grippe ! La preuve :

tamif

Un p’tit bizou Caro ?

Excusez-moi, mais cet article a été sponsorisé par les la... arhg.. sous l’emprise de la fièvreuh... Et même que ma coupine de derrière les fagots voulait bien me ramener à manger à la condition que je lui laisse un panier suspendu à une canne à pêche du bout de ma fenêtre...
Argh... trop tard... et pis y'a pas loin de 60 cm recto/verso à lire avant de aargh....
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