Ça va être court, je manque de plus en plus de motivation, je ne vais pas tarder à décrocher (par la force des choses, j’ai une maison, une plancha, un jardin, des copains et des chats qui m’attendent au mois d’août).
Avec Sylvain c'est bienvenue chez les Bisounours ! Maintenant que Magali est partie, ça se bécote, ça se tripote, ça se roule des patins, ça se pelote. Et à la régie, ils ont ressorti la compil des chansons érotiques. Les soupirs appuyés de Donna Summer au moment du dessert (complètement anachronique avec le décor de taverne, soit-dit en passant...) en passant par Gainsbourg.
- On va se coucher, qu’il dit à ses parents
- On va se monter, précise-t-elle
Benjamin a du retard à l’allumage. Il s’est trouvé des copines sympas pour faire la vaisselle et une partie de tennis. Mais il n’a pas percuté qu’il était là pour emballer, ce gland. C’est donc la fin de la colonie de vacances. Y’a de quoi se poser des questions : mais pourquoi la coupette de champagne dans le jaccuzi et les soins esthétiques pour ces dames ?
Qu’est-ce qu’il se passe chez Alexis ? Il n’est pas assez admiré. Il ne les admire pas non plus. Parfois on se croirait dans un cercle de prière : tous à se tenir la main et a espérer des jours meilleurs en regardant l'horizon.
Mais le plus important c’est Alexis sur sa bécane : regardez-moi ! Sans les pieds ! Sans les mains ! Sans les dents ! Laquelle des deux sera la plus subjuguée par ce crapaud sur sa boîte d’allumettes pétaradante ? Hum... A moins qu’il ne continue à dormir comme sa moto... toute la nuit sur la béquille...
On ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé chez Jean-Michel. Pour ce qui est sûr c’est que Nathalie n’a pas voulu coucher avec lui, c’est la compagnie des chèvres qui l’a rendue euphorique.
Donc on retrouve Jean-Michel dans sa cuisine, un jour de pluie qui écoute une chanson qui donne envie de se tirer une balle.
Et là, lorsque les donzelles reviennent à la ferme c’est ambiance parloir à Fresnes. “Toi, tu montes dans ta chambre” qu’il dit à l’une avant d’échaffauder des plans “Toi si tu pars, l’autre elle va partir”.
Jean-Michel étant plus habitué à côtoyer ses vaches que des êtres humains, il a un peu de mal avec les nuances et la subtilité. Il peut caresser une vache, l’embrasser, lui faire des déclarations, celle-ci ne l’enverra pas paître (ha très drôle).
Et sans vous dévoiler la fin, l’article dans mon torchon régional du jour dit que Jean-Michmuche n’a pas trouvé l’amour mais c’est fait un pote en la personne de Didier (le melonnier) chez qui il a passé ses vacances !
Chez Céline, c’est à Tonio de préparer le frometon et à Laurent de ramasser la merde. Mais Laurent, dès qu’il perd la bergère de vue, c’est limite si il ne convulse pas, il se démène pour toujours attirer l’attention. (mais qui lui a demander de passer la tondeuse à flanc de montagne ?)
Heu Céline c’est quoi ce chapeau-bonnet-béret avec deux tortellinis rouges qui pendouillent ? C’est très très laid...
Une petite sortie au resto pour tester le pouvoir de séduction de tout le monde et Laurent de sortir la phrase du cireur de pompes : ils sont gentils tes parents...
C’est l’angle d’attaque du monomaniaque obsessionnel : caresser dans le sens des tortellinis ! Sûr qu’il aurait dit “elle est pas un peu casse-burettes ta mère ? Et ton père, il picole nan ?” il n’était pas sûr de remporter le jackpot.
Le lendemain c’est sans ménagement et en 15 secondes chrono que Céline congédie Tonio Caliméro. A peine est-elle rentrée dans le hangar que Laurent claque la porte et se jette sur le gigot !