A PorquerollesCon, après le partage des piaules et du tea-time, cours de neuneulogie (œnologie arf). Dégustation donc de la piquette d’Alexis avec à la clé la question existentielle : “j’avale ou je crache ?” (faites comme d’hab’ les filles !).
Le lendemain pendant le footing de l’une, Alexis embarque l’autre pour le rangeage des bouteilles. Puis lorsque Carole revient toute émerveillée de sa promenade de santé (10 km...) Alexis l’invite au restaurant. Et là, ils tombent tous les deux d’accord sur le fait que l’amour c’est de l’admiration avant tout. Wé... par contre lorsque le soir au resto avec les deux prétendantes, il leur annonce un retour définitif sur le continent pour cause de course de trial, on ne peut pas dire qu’elles sautent de joie. Ben Alexis, il veut qu’on l’aime pour lui, son trial, son égo, moi-myself and me ! Il confond être amoureuse et être fan nan ? Pour Alexis, taper 1.
Dans les Pyrénées, Céline donne l’emploi du temps et le menu de la cantine à ses deux élèves. Ensuite, elle les emmène pour une sortie pédagogique qué sapélorio “le p’tit train”. Laurent est colli-collon-crochi-crochon comme un adolescent qui va au cinéma avec son amoureuse.
“Et que je te frôle, et que je me frotte” sous le regard dubitatif de Tonio qui se demande ce qu’il fout là. Ben la traite des brebis mon gars et puis comme il sait y faire, y’a rien à redire.
Laurent c’est un peu le loup de Tex Avery avec un regard de Droopy. Il n’en puis plus ! En plus des gestes insistants, il lui a écrit une lettre. Avec des mots très timples, elle a dit Céline.
Chez Benjamin c’est “tu montes chérie dans le tracteur ?”
Y’a intérêt à être assidu avec Benjamin : cours de mécanique (tu vois, faut bien lubrifier, diraient Omar et Fred) de bio-éthique et culture raisonnée. Et on poursuit avec un cours de conduite sponsorisé par Monsanto.
Le soir, autour d’une raclette, Benjamin a invité ses potes pour qu’ils puissent débriefer devant la caméra, sur la terrasse à -10°. (On se fait chier hein ?)
Sacré Benoît ! Après avoir offert la spécialité régionale (le gratte-cul) il réserve une table chez sa mère, à côté. Je pensais avoir échappé à la séquence courses. Et non ! Alors au menu : pâtes, riz, semoule. Des œufs ? ben non (et moi je dis, ben si, surtout quand tu fais des carbonara).
Puis au sortir de la supérette, Sabrina nous pète un câble (sensible, qu’elle dit la voix-off) : “Ouin, on ne me demande pas mon avis, t’aimes pas le fromage de chèvre, j’exige des excuses !” Bref, ça monte dans les tours pour des bricoles.
Le premier plan du matin, c’est Géraldine savourant son petit déj’ sur la terrasse pendant qu’à l’intérieur Benoît et Sabrina se reniflent la truffe. Kicékivatenir la chandelle ? Bon, alors la Tourangelle elle n’aime pas le café, elle préfère la saucisse ! Pas farouche la Sabrina... et puis Benoît ça devait le démanger depuis un certain temps hein...
L’activité de l’aprème va consister à s’envoyer en l’air. “Encore ?!” qu’elle pense Sabrina, alors que Géraldine commence à tirer le museau. Programme des réjouissances : sports extrêmes concoctés par Benoît. Donc Sabrina, s’exécute (avec ses bottes à talons mouarf) pour une descente en tyrolienne, suivi d’un saut à l’élastique (un coup à paumer ses bottes re-mouarf).
Le soir, (pour se remettre de ses émotions et en prévision de la seconde secousse pour Sabrina) dîner en famille et là Géraldine se dit que tant qu’à tenir la chandelle, je vais aussi taper l’incruste. Si ça se trouve moi aussi j’ai ma chance (de me faire sauter... ) Oh, ça va, c’est eux qui ont commencé !
Chez Caliméro-Jean-Mich-Much (après renseignements, il habite à Town-Lost - Villeperdue, ça ne s’invente pas !) visite du musée de la vache salon, essayage de combardes puis direction les vraies vaches. Attention, on ne touche pas aux vaches de Jean-Mich-Much ! Il est très jaloux !
Le soir, sortie (mais où putain, y’a rien dans le coin ?) puis retour à l’étable pour embrasser les vaches et leur souhaiter une bonne nuit. Le lendemain après la traite, Jean-Mich-Much de laisse beurrer les tartines par Kimberley (tartine ! -Qui m'beurre les tartines- je l’adore celle-là !). Elles vont tout de même pas se castagner pour savoir qui fera les plus belles tartines ?!
Et comme Jean-Mich-Much il n’est pas très prolixe ben il rigole bêtement. Et en plus il rigole en reniflant (genre de tics qui me fout rapidos les nerfs en vrille).
Qui dit Touraine, dit château : direction Chenonceau où Jean-Mich-Much pédale et rame pour s’enclencher en mode séduction. “Tu danses la valse ? “ qu’elles demandent les filles. Réponse de Jean-Mich-Much : rire, reniflement et silence radio.
L’après-midi, il emmène Nathalie voir des chèvres. On sent bien que ça le titille, mais plutôt que de la pousser dans le foin (à ben ouais, c’est pas le vaillant Benoît) il la prend en photo : car c’est que du bonheur, toi, ton sourire, mes vaches, tes chèvres chabadabada, fais-moi un bisou...
Et là je me suis endormie. J’ai raté quelque chose ?